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Mon Histoire

Mon intention de vous raconter mon histoire;

Vous inspirer à Être.

Je crois que mon histoire peut en inspirer plusieurs. Oui, j'ai vécu beaucoup d'épreuves et, en même temps aujourd'hui, je sais que ces épreuves font la femme que je suis maintenant. Je me croyais prisonnière de ce douloureux passé, obligée de le traîner comme un boulet. Je me suis permise d'aller à la rencontre de la petite fille en moi, blessée, apeurée. J'ai fait le choix de reprendre le pouvoir de ma vie et de suivre mon coeur. Je mène une vie simple en cohérence avec qui je suis.

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       Quand j'avais 3 ans, ma mère est partie de la maison. Elle nous a abandonnés, en pleine dépression, aux mains de notre père. Je suis la petite soeur de 2 grands frères. L'ambiance à la maison n'était pas de tout repos avec un père autoritaire et violent doté de pulsions sexuelles inadmissibles. Il y avait aussi les belles-mères qui, de passage, étaient toutes folles à leur manière. Mes frères et moi étions souvent laissés à nous-mêmes avec peu. Nous nous sommes vite débrouillés pour manger. Vive les bouteilles vides sur le bord de l'eau et les sacs de cassonade cachés sous le dernier tiroir du bureau des mes frères. 

 

       Ces années-là sont très floues dans ma tête dues à un black-out jusqu'à l'âge de 10 ans. Ma mémoire s'est fermée durant ces années sombres pour sauvegarder la petite fille en moi. Je n'ai pas vécu mon enfance, j'y ai survécu en me dissociant de moi-même. L'inconscient est très puissant.

       Quand j'avais 10 ans, mes frères ont fait une xième fugue, pour ne jamais revenir cette fois-là. Je suis donc seule, sans mes frères, apeurée dans cette maison. Quelques mois plus tard, ma belle-mère est venue me voir avant le réveil de mon père pour me demander si mon père vient me voir la nuit…. ma réponse fut OUI.  Et hop pour l'école comme si de rien n'était.

       Durant la journée, un message à l'intercom de l'école me demande d'aller au bureau du directeur. Mon oncle est là avec un monsieur que je ne connais pas. Le directeur me dit qu'il y a un problème à la maison et je suis donc mon oncle et ce monsieur je ne sais où. Je ne comprends pas encore l'ampleur de la situation. Me voilà dans les mains de la DPJ.

        Après plusieurs heures dans les bureaux des services sociaux, on m'amène temporairement dans une grande maison remplie d'enfants où une dame souriante et accueillante m'attend. C'est un foyer où règne l'amour, la douceur et le brouhaha. Il y a de la vie dans cette maison, j'y resterai 2 ans. J'ai eu droit à de brèves retrouvailles avec ma mère quand on se voyait au tribunal de la jeunesse, car je devais y témoigner de ce qui se passait à la maison avec mon père. Ma mère a signé des papiers où elle reniait son rôle parental. L'impossibilité de retourner chez mon père amena donc le juge à ordonner un placement jusqu'à majorité. Ce que j'ai su des années plus tard, c'est que cette famille a essayé de m'adopter, mais le système ne le permettait pas. Pendant ces années-là, j'ai aussi retrouvé mes frères qui étaient placés par hasard dans une famille d'accueil tout près de la mienne. Eux vivaient dans une famille où ils n'y avait que des garçons, donc ce n'est pas possible pour moi d'aller vivre avec eux.  On devait donc me trouver une autre famille où je vivrais jusqu'à mes 18 ans.

          Ma deuxième famille habitait, à nouveau, très proche de mes frères. J'étais heureuse d'avoir mes frères pas loin de moi, on a eu quelques bons moments ensemble. Cette famille avait l'air sévère et elle l'était, je me tenais les fesses serrées. J'avais peur de me faire transférer dans un centre jeunesse (je ne sais pas de où venait cette peur, mais elle m'a suivie jusqu'à mes 17 ans). Et puis un jour, la famille a déménagé en campagne. On m'a offert le choix entre déménager avec eux ou bien changer encore de famille. Comme mon seul lien d'appartenance était avec cette famille, je les ai donc suivi à Rawdon, j'ai 14 ans.

          Cette famille, je l'ai nommé l'asile, car ils m'ont rendue folle. C'était le régime militaire qui y régnait. Tout devait être fait selon leurs règles, jusqu'à l'ordre et la façon de manger mon repas (je devais manger un peu de patates, un peu de légumes, un peu de viande en ramenant le tout vers le milieu de l'assiette à chaque bouchée). Des exemples comme celui-là, il y en a plein. Je vivais sous les reproches constantes, j'avais l'impression d'être une moins que rien, de ne pas en valoir la peine. Plus les années passaient, plus un vide m'envahissait et plus une détresse s'emparait de tout mon être. Je me suis réfugiée dans l'alcool et la drogue pour échapper à ma réalité. J'étais très malheureuse et ne voyant aucune lueur au bout du tunnel, je fis donc 3 tentatives de suicide en 1 mois. Pendant ce mois, j'avais en tout temps une lettre de suicide avec moi. Mais comme je ne voulais pas vraiment mourir, je voulais seulement arrêter de souffrir, je suis allée chercher de l'aide dans le bureau de l'éducateur en toxicomanie de l'école. Mon travailleur social débarqua instantanément à l'école et m'amena manger au restaurant pour jaser. Après notre longue discussion où je lui expliquai ce qui se passait à l'asile, il prit la décision de me sortir de là sur le champ et de fermer la famille d'accueil pour de bon. 

          J'ai donc débarqué dans une troisième famille pour quelques mois, car j'ai 17 ans à ce moment-là. Enfin la liberté, un peu trop même. Mon frère ainé revient dans ma vie, une lueur d'espoir m'envahit. Il me prend sous son aile avec sa femme pour devenir mes tuteurs légaux. Cela me permet de déménager à Montréal et d'entamer mon cégep au Vieux Montréal. Enfin une sécurité, je m'accroche à eux. Ils sont ma bouée de sauvetage. Je vais au cécep, je travaille et en même temps, je connais le centre-ville de Montréal. Quelle découverte pour moi... La Liberté.

          Peu de temps après, je pars vivre dans le centre-ville sans donner de nouvelles à personnes. Je ne voulais surtout pas que personne me voit dans cet état. Je consommais de la mess ou du buvard à tous les jours, je traînais avec les Hells au coin Berri-UQAM, je vivais à l'hôtel, c'était une vie de débauche….Quoi! Je vivais une vie de famille en pleine liberté. Cette partie de ma vie a forgé mon caractère. Deux ans plus tard, par peur de me faire arrêter par la police dans une descente, j'ai quitté le centre-ville. J'ai fait partie d'un programme de réinsertion sociale et j'ai participé à la conception d'un bottin de ressources du centre Sud au complet. J'en suis très fière, c'est un bel accomplissement pour moi.

          J'ai 20 ans, je me fais une blonde et on part vivre ensemble, ça échoue. Je me fais un chum et je vais vivre avec lui, je tombe enceinte, je perds le bébé et ça échoue à nouveau. Je suis partie vivre à ville Lasalle, je cesse de consommer, j'essaie de partir ma vie du bon pied. J'ai un travail que j'adore dans un organisme communautaire. J'ai fait des recherches pour retrouver ma mère, avec succès. On se fréquente durant deux années et ensuite elle m'abandonne à nouveau, prétexant que c'est trop dur pour elle de me voir, alors que mes frères refusaient toujours de la voir. Ce même scénario s'est reproduit à plusieurs reprises. Pendant quelques années, j'ai multiplié les déménagements, les séjours chez mon frère et les malchances. J'ai essayé à chaque fois de m'en sortir, je ne baissais pas les bras. J'ai fait mon chemin comme un bulldozer qui défonce les obstacles.

          Vers 24 ans, mon frère, sa femme, leurs enfants et moi, on est partis faire le tour de la Gaspésie. On est tombé en amour avec la place et sur un coup de tête mon frère a trouvé un emploi et une maison à louer. On s'est regardé et puis on s'est demandé: Qu'est-ce qu'on fait? Mon frère a signé le bail et a accepté l'emploi. Trois ans à vivre sur le bord du fleuve dans un petit village. Je ne pensais pas revenir un jour habiter à Montréal, j'étais bien dans le bas du fleuve.

Heureusement, la vie m'y a ramené. J'y ai rencontré l'homme de ma vie. Je savais que c'était lui, je le sentais dans tout mon corps. Mon intuition ne m'a pas trompée, nous sommes encore ensemble 12 ans plus tard avec deux magnifiques enfants maintenant âgés de 7 et 9 ans. Ma mère et moi, nous nous fréquentions pendant ce temps-là, jusqu'à ce que j'aie un message sur mon répondeur où elle m'annonce qu'elle m'abandonne à nouveau. À ce moment-là, je suis enceinte, il n'est pas question que mes enfants se fassent abandonner par leur grand-mère. Je prends donc la lourde décision de ne plus chercher à rentrer en contact avec ma mère, et ce choix, je le maintiens encore au moment d'écrire ces lignes. 

          À 29 ans, mon premier enfant vient au monde. Mon conjoint et moi faisons le choix que je reste à la maison pour élever les enfants. J'en suis très heureuse. Pendant 5 ans, j'ai fréquenté une maison de quartier formidable. C'est vite devenu ma deuxième maison. J'y apprends pleins de trucs sur moi et d'autres, pour élever les enfants. J'y ai aussi rencontré des amies. Je suis très impliquée bénévolement. C'est une famille.

          Avoir des enfants à été le début de mes libérations. À 31 ans, la rage de mon père prenait place en moi. Quand j'ai constaté cela, je me suis tout de suite prise en main. J'ai rencontré des thérapeutes, des coachs PNL, j'ai participé à des ateliers d'art-thérapie et plus encore pour débuter un travail sur moi. Je ne voulais surtout pas reproduire les mêmes patterns que mon père, ni ma mère. Je suis allée visiter l'impuissance de la petite fille en moi pour lui montrer le lâcher prise. J'ai choisi le genre de mère que je voulais être et je l'assume. Douce et autoritaire. J'ai modélisé la première famille d'accueil où j'ai vécu. Elle correspondait exactement à la famille que je souhaitais avoir et à la mère que je voulais être. J'ai troqué ma course contre le temps par vivre le moment présent. J'ai appris à laisser aller le contrôle et la perfection. Mon quotidien avec les enfants me fait apprécier tous les petits moments de la vie. 

         

            Mes enfants ont commencé leur parcours scolaire, ce qui me libère du temps dans la journée pour travailler ou pour retourner aux études. J'ai vu une annonce d'une école de coaching PNL à Laval qui offrait une formation certifiante à l'internationale. J'ai été à la soirée d'informations et je fus emballée jusqu'à ce qu'on me parle de prix. Là, j'ai vite désenchantée, car avec un seul salaire depuis 8 ans, je ne pouvais pas me payer cette formation. J'en ai parlé un peu avec mon conjoint et j'ai laissé cette opportunité de côté.

             Une fin de semaine dans un chalet pour ma fête de 35 ans, avec ma meilleure amie, est venue tout changer. Tout bonnement, je lui ai parlé de cette formation sur le chemin du retour vers la maison. Je me suis laissée emporter par la passion, au fond de moi, je savais que c'était pour moi. Mon amie et moi avons trouvé pleins de façons différentes de régler le problème financier. J'étais à nouveau enchantée et j'étais plus que jamais convaincue de ma place dans cette formation. Dès mon retour, j'en ai discuté plus sérieusement avec mon homme et ensemble on s'est entendus sur la façon de payer. Mon inscription pour la formation fut complété et j'ai commencé un parcours de guérison de mon passé.

             J'ai jumelé mon travail de surveillante de dîner en adaptation scolaire, ma formation, mes pratiques de coaching et mon rôle de maman. Ma famille étant ma valeur première, j'allais chercher les enfants dès la fin de l'école. Avec ma formation de coaching, je me suis permise d'exister, je me suis pardonnée de m'être abandonnée, j'ai appris à m'aimer par moi-même et à me reconnaître. J'ai trouvé la Liberté d'Être, qui je choisis d'Être. Aujourd'hui, je sais que la vie n'est qu'une multitude de choix dont j'en suis la seule responsable. Je me suis délestée de fausses croyances que j'avais de moi-même, j'ai reconnu ma valeur personnelle. J'ai pardonné au passé et à moi-même. Je m'aime maintenant avec mon ombre et ma lumière. Il n'y a pas de soleil sans la lune. La PNL a changé ma perception de la vie, je sème maintenant ce que je souhaite récolter. 

             Je me remercie aujourd'hui d'avoir osé m'observer avec bienveillance, de m'être permise d'être vulnérable. Je remercie aussi mon passé pour tous les apprentissages et toutes les forces que j'en ai retirés. Grâce à ce passé, je suis outillée pour vous accompagner à vous libérer du passé et reprendre le pouvoir de votre vie. Je suis la preuve vivante que notre passé n'est pas garant de notre futur. Chaque moment amène de nouvelles possibilités.

À chacun son chemin et il n'y a pas plus beau chemin que celui que l'on choisit soi-même.

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Je suis

Une enfant délaissée, violentée

Une adolescente rabaissée, dévalorisée

Une jeune adulte perdue, révoltée

Une mère aimante, présente

Une femme épanouie, libérée

Une COACH dans sa lumière

prête à vous accompagner

Vers VOTRE Lumière !

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